Après les déclarations du ministre des transports et d’un député à propos de l’aviation d’affaires – l’un appelant à la réguler, l’autre à la bannir – reprises en cœur par de nombreux médias sans vérification ni micro tendu aux professionnels et utilisateurs, le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales) apporte une réponse factuelle.

Dans un communiqué, le GIFAS – qui réunit plus de 400 membres – indique que « l’aviation dans son ensemble représente 2% des émissions mondiales de CO2. L’aviation d’affaires, quant à elle, représente 10% du trafic et 2% de ces émissions, soit 0,04% des émissions de CO2 au niveau mondial.

L’aviation d’affaires, en France, représente 2,6% du trafic mondial, et donc 0,001% des émissions mondiales de CO2. Les grands avions d’affaires privés (de type Falcon), en France, représentent 0,00025% des émissions mondiales de CO2.

Au niveau européen, l’aviation d’affaires représente 0,006% des émissions mondiales de CO2.


L’aviation d’affaires, dont les fleurons en France sont Dassault Aviation, Daher ou encore nombre de constructeurs d’aviation générale, est un outil de travail au service des entreprises, qui en sont les principaux utilisateurs : 80 % des vols opérés en France sont à vocation professionnelle ; les 20% restants se répartissent entre vols gouvernementaux, sanitaires et privés.

L’aviation d’affaires est un moyen de transport sûr et rapide, complémentaire des autres, permettant le développement économique des territoires, à travers un maillage important d’aérodromes.

Par ailleurs, de nombreux Falcon (Dassault Aviation) et TBM (Daher) sont modifiés pour remplir des missions d’évacuation sanitaire, de transports spéciaux, de formation, d’entrainement, d’essais en vol, de photographie aérienne, de surveillance maritime, de renseignement militaire… 

Enfin, l’aviation d’affaires, comme l’aviation générale, contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique à travers les programmes de recherche du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile) pour parvenir à une aviation décarbonée, et y prennent pleinement leur part, avec le soutien de l’Etat.

À court terme, cette évolution positive se poursuit avec le recours aux carburants durables (SAF : Sustainable Aviation Fuel). A titre d’exemple, tous les Falcon et tous les #TBM peuvent d’ores et déjà utiliser un mélange composé à 50% de SAF et à 50% de kérosène ; des études sont en cours pour valider le passage à un carburant 100% SAF.

Découvrez le communiqué du GIFAS ici